LE PARISIEN – Sébastien Cauet saisit le tribunal de commerce pour revenir à l’antenne sur NRJ

Le Parisien (site web)
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mardi 16 janvier 2024

Nouvel épisode dans l’affaire Cauet. L’animateur radio, accusé de viols et d’agressions sexuellespar quatre plaignantes s’apprête à saisir le tribunal de commerce de Paris afin de pouvoir revenir sur l’antenne de NRJ, a appris Le Parisien ce mardi 16 janvier, confirmant une information de franceinfo. Sébastien Cauet et NRJ n’ont pas trouvé d’accord à l’heure actuelle pour permettre son retour à l’antenne, a indiqué au Parisien son avocat Frédéric Lamoureux qui évoque des « négociations infructueuses ».

L’homme de 51 ans s’est « mis en retrait jusqu’à nouvel ordre »de la radio le 22 novembre, après l’ouverture d’une enquête préliminairepour « viols sur mineure de plus de 15 ans » et « viols ». À ce moment, NRJ et l’animateur affirmaient que la décision avait été prise « d’un commun accord ». Il y présentait depuis 2010 (avec une interruption en 2017-2018) l’émission « C’Cauet », du lundi au vendredi de 15 heures à 19 heures.

Cauet veut faire exécuter le contrat qui prévoit sa présence à l’antenne

Depuis, Sébastien Cauet n’est plus apparu à l’antenne et trois autres plaintesont été déposées à son encontre pour des faits d’agression sexuelle. Il nie les faitspour lesquels il reste présumé innocent et a déposé une plainteauprès du parquet de Nanterre pour « tentative d’extorsion de fonds en bande organisée, dénonciation calomnieuse, faux et usages contre personnes non dénommées ».

L’animateur, à la tête de la société de production Be Aware qui produit son émission sur NRJ, demande à la station de radio d’exécuter le contrat passé avec celle-ci, et le retour à l’antenne de l’animateur. « L’objectif de Sébastien Cauetest de faire vivre et protéger ses sociétés », a insisté Frédéric Lamoureux.

Une première audience de procédure a eu lieu ce lundi et une deuxième doit avoir lieu le 29 janvier au tribunal de commerce de Paris, a précisé le conseil. Celle-ci devrait fixer une date pour une nouvelle audience. « On peut espérer une décision en mars si tout va bien », déclare Frédéric Lamoureux, tout en précisant qu’un accord à l’amiable entre les parties peut éventuellement intervenir avant la décision du tribunal.